Rien a priori ne rapproche ces deux disciplines : la première vise à améliorer la satisfaction des clients, la performance des process et l’engagement des collaborateurs, la deuxième est un sport de raquette, adaptation anglaise de jeu de paume, pratiqué aujourd’hui par plusieurs dizaines de millions de joueurs. Mais la première peut aider à améliorer la deuxième, voyons comment…
Une bonne raquette ne fait pas forcément un bon joueur : il ne suffit pas d’avoir la raquette de tennis dernier cri pour gagner des matchs : savoir tenir fermement la raquette en toute circonstance, savoir pivoter ses mains pour avoir les bonnes prises revers ou coup droit, savoir jouer des effets en fonction de la surface ou de l’adversaire, est bien plus important que la qualité intrinsèque de la raquette. Rappelons nous les performances de Borg avec une simple raquette en bois…
Transposons cette évidence au monde de l’entreprise : on parle partout aujourd’hui de transformation digitale, et beaucoup d’entreprises croient pouvoir réussir la transition en investissant dans des logiciels de e-commerce en excluant toute autre démarche notamment culturelle. Et beaucoup constatent que le succès n’est pas au rendez-vous.
Et pourtant l’explication est assez simple :
Aucun outil n’est transformatif par lui-même. Donnez un outil qui permet de faire les choses autrement à vos collaborateurs et ils s’en serviront pour faire les choses comme avant. Bref, déployer un outil qui permet une transformation des modes opératoires sans transformer préalablement les modes opératoires, ni surtout valider et donc construire son appropriation, c’est donner un coup d’épée dans l’eau.
A titre d’exemple, acquérir une solution haut de gamme de e-commerce en négligeant sa bonne appropriation par les utilisateurs ne fera pas de vous un redoutable e-commerçant.
Mais si l’appropriation est indispensable, une transformation réussie se fait d’abord « dans la tête ».
Reprenons la métaphore tennistique : la plus belle raquette du monde ne servira à pas grand-chose si le mental du joueur fait défaut, et si les questions suivantes ne sont pas pensées et contextualisées en amont : quel est l’enjeu de la partie ? Qui est mon adversaire ? Quels sont ses points forts, ses points faibles ? Et surtout quel est mon objectif ? Pour réussir une adaptation à un nouveau marché, lancer un nouveau produit, gagner un appel d’offre, il faut savoir poser en amont un état de la situation afin d’agir efficacement ensuite.
Regardez les grands champions et vous serez surpris de la banalité de leurs premiers jeux ; ils ne cherchent pas à gagner, ils observent l’adversaire afin d’affiner leur plan de jeu qu’ils vont ensuite dérouler.
La mise en place d’une trajectoire Lean en entreprise aidera les collaborateurs à mieux appréhender les évolutions organisationnelles, à mieux accepter les nouveaux outils et, surtout, saura créer une dynamique mentale collective qui deviendra un garde fou essentiel face aux incertitudes.
De la même manière que les joueurs professionnels ont chacun un « coach » qui les conseille/les motive avec empathie au plus près de leurs parties et avec un souci constant de bienveillance (on les voit sur le banc lors des rencontres de Coupe Davis ou à proximité immédiate en tribune lors des matchs individuels), les coachs Operae sont là pour aider vos équipes opérationnelles et de direction à s’approprier les clés du changement et à gagner en motivation collective ; par elles-mêmes, elles obtiendront une meilleure satisfaction de leurs clients et une baisse des coûts, et c’est au final la valeur de l’entreprise qui se trouvera renforcée durablement.
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