L’aspect le plus spécifique du lean IT est le suivant : l’impérieuse nécessité de regarder de quoi on parle. Dans ce monde de knowledge workers, tout prend la forme d’une variable. Ceci est une demande et cela est une évolution (parfois fonctionnelle, parfois corrective), cela est un incident et ceci est une alerte, etc, etc, etc. Idem dans la production : un environnement, une instance, …
Une fois que la nature de ce dont on parle est posée, tout le monde s’en satisfait. On en arrive à bâtir des « processus cathédrales » sans savoir du tout de quoi il s’agit.
Je croise un jour de mai Olivier, l’un des patrons de la production informatique d’une entreprise du CAC 40. Nous avions eu l’occasion d’animer ensemble le déploiement du lean sur un pan important de son département et nous nous entendions bien. Je le vois exténué et j’en suis bien désolée.
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