« Aya, on était à 1-1 ? Je te propose de comparer un autre parcours client, t’es partante ? »
« Ça marche j’en ai un ! »
Comme je le dis souvent « la nourriture c’est la vie » et je crois développer une passion secrète qui consiste à tester les services de livraison à domicile …
Chez Operae Partners, experts du Lean et de la conduite agile de projets, nous avons choisi la technologie Ubikey d’obeya digitale pour répondre à deux besoins :
1/ numériser notre management visuel papier,
2/ partager le management visuel avec des équipes distantes.
Notre voyage d’études au Japon, dont la visite de l’usine Tsutsumi de Toyota a été le point d’orgue, a été l’occasion de revenir aux sources du Lean et de réinterroger notre pratique. Ce voyage a déjà nourri un certain nombre d’articles de ce blog. Dans cette série conçue par Emmanuelle, Justine, Philippe et Marc, nous allons nous intéresser au concept du takt time, partager nos observations sur son application dans les usines visitées, identifier des améliorations révélées par son application, et proposer des façons d’introduire ou de réintroduire ces apprentissages dans d’autres environnements de travail.
Informations supplémentaires, ou points de détails, quant à l’utilisation du QRQC :
Etape 1 : N’oubliez jamais !
Il est important de noter l’identifiant de la pièce où se trouve le défaut et le symptôme spécifique caractérisant le défaut pour retrouver la pièce dans le futur, pour être précis dans la description du défaut. Pour clarifier le problème et pouvoir communiquer sur cet écart de qualité.
Etape 2 et 3 : Vous le valez bien !
Il convient de se demander : « Combien de clients sont impactés ? ». Quantifier les impacts permet de mesurer l’importance du défaut de qualité vis-à-vis du client et donc du temps que l’on doit accorder au QRQC. De la même manière, les impacts pour l’équipe et l’entreprise donnent aussi une orientation ; mais l’impact client est le plus déterminant car c’est au client que l’on livre de la valeur. L’objectif du Lean est de satisfaire le client par une qualité irréprochable. Plus les impacts sont forts, plus on se permet de consacrer du temps au QRQC.
Etape 4 : On enquête en baskets !
On identifie le lieu d’apparition du défaut sur le processus réel, c’est-à-dire le point de cause, par une croix rouge. En sachant exactement où une personne s’est aperçue du défaut, on peut savoir d’où partir dans le processus pour faire son observation sur le terrain. On observe alors l’activité sur le terrain concrètement, ainsi que la pièce dans ses détails, sans uniquement se fier aux outils et références.
Etape 5 : Les 5 “Pourquoi ?”
A chacune des hypothèses posées, il est nécessaire de se poser cinq fois la question « pourquoi ? ». Cela permet de ne pas s’arrêter à des causes superficielles mais de creuser jusqu’à la cause racine.
Etape 8 : Vous avez le choix !
Si un standard existe et que l’écart de qualité découle d’un geste qui a été effectué sans respecter ce standard, alors on effectue un rappel des bonnes pratiques décrites dans ce dernier, ou on le modifie si on observe que sa rédaction doit être retravaillée pour être bien comprise de tous. S’il n’y a pas de standard existant alors on s’attèle à sa rédaction pour éviter une réapparition du problème de qualité. On a donc le choix entre : former, faire évoluer ou créer.
La première partie de ce billet sur les standards de travail Lean est à retrouver ici.
Lors de la rédaction d’un standard de travail on peut se laisser tenter, souvent sans s’en rendre compte, par des biais facilitateurs. Voici quelques astuces et points d’attention pour les éviter et utiliser l’outil qu’est le standard de manière optimale :
Etre attentif au contenu des 3 colonnes du standard : étapes (une action), points de contrôle (comment je m’assure d’avoir fait le bon geste ?) et raison d’être (A quoi cette étape est utile ? Et quels sont les impacts d’un K.O ?)