Clôturons notre série consacrée aux gaspillages en informatique ! Après la surproduction, l’attente, le transport et les étapes inutiles, intéressons-nous aux mouvements inutiles et aux corrections imposés aux utilisateurs d’un logiciel pro chez un voyagiste.
Les mouvements inutiles : navigation et recherche
Le fait de parcourir les pages ou écrans d’une application pour y rechercher une information est un gaspillage, puisque le déplacement n’apporte en soi aucune valeur à l’utilisateur. Dans le cas idéal, l’utilisateur devrait avoir toutes les informations nécessaires sous les yeux, et uniquement ces informations nécessaires, sans avoir à fournir le moindre effort. Le système du voyagiste regorge de tels exemples : les différents vols proposés pour une requête donnée sont affichés dans des pages distinctes, ce qui oblige à naviguer fréquemment d’une page à l’autre pour comparer les alternatives ; il faut revenir à la page d’accueil pour modifier les critères de recherche de vol ; la page qui affiche le détail d’un voyage est très longue, ce qui oblige l’utilisateur à utiliser les barres de défilement pour naviguer de haut en bas, etc. Dans le cas où les informations sont regroupées au sein d’un même écran, la navigation et la recherche prennent une nouvelle forme : le regard parcourt l’écran à la recherche de l’information pertinente.
Les corrections ou retouches
Recommencer une action est un gaspillage ! Par exemple, si l’agent commercial ou le voyageur font une faute de frappe en indiquant une ville de destination, le système affiche un message d’erreur et ils doivent recommencer toute la saisie. Un bon système à cet égard propose une correction automatique, ainsi que la bonne destination en cas de faute de frappe mineure ; ou encore, un clic sur la destination voulue, indiquée sur une carte.
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